Groupe de travail à Ilet à Malheur et à AURERE

Très belle journée.
Les Gramounes accompagnés de leur famille  habitants de Mafate ont  participé activement aux groupes de travail à Ilet à Malheur et à AURERE .
Ils remercient vivement les étudiants infirmiers et les professionnels encadrant qui les accompagnent, les encadrants, de s’être déplacés et de venir jusqu’à chez eux.
Expressions des besoins :
En couverture santé avec des Kinésithérapeutes et dentistes et plus de professionnels de santé pour leur permettre de rester à Mafate dans les meilleures conditions.
Les Gramounes à Mafate sont bosseurs et  forts travailleurs.
Parmi les difficultés qu ils ont une  difficulté qu’ils ont c’est d’être obligés de supporter la douleur et la perte des forces, c’est quand physiquement ils ne peuvent plus ni se déplacer ni travailler car mal au dos et autres douleurs physique et musculaires. Ils ne peuvent plus travailler. Et ils ne souhaitent pas être obligés de sortir de Mafate et d’aller vivre sur le littoral car ils sont devenus trop vieux. Ils ont leurs enfants sur place à Mafate qui peuvent s’occuper très bien d’eux.
Vieillir à Mafate est un souhait général. Ils attendent plus de santé plus importante. Ils sont contents pour l’école, ils ont un enseignant et ils aimeraient avoir la visite des kine plus souvent.
Ils aimeraient qu’il y ait autant de visite d’infirmiers et de kinés.
Ils sont débrouillards actifs et capables de faire beaucoup de choses et d’aménagement pour eux les habitants et les touristes et le développement de leur ilet.
Connaissant la difficulté pour l’accès à la santé, parfois ils se soignent avec les tisanes et les moyens du bord avec beaucoup de difficulté. Ils ont une équipe de médecins et d’infirmiers une fois par mois, qui vient au dispensaire ou ils peuvent consulter. Mais une fois par mois seulement. Mais en dehors de cette visite ils doivent se débrouiller. S’ils ont un pansement avec une plaie grave, ou encore des piqûres à faire tous les jours  ou une nécessité d’être soignés tous les jours, ils sont obligés de rester dans la famille sur le littoral.
 » Nous ne voulons pas mourir à l hôpital… «