Doit-on laisser mourir nos gramounes ?

Les professionnels de santé jugent indispensables la venue de nouveaux acteurs au secours de nos personnes âgées. Depuis onze ans, une femme se bat pour un agrément HAD. Mais l’ARS regarde ailleurs.

Les chiffres sont édifiants. Le directeur général du JIR, Jacques Tillier, les rappelait dans son édito du 9 mars dernier : “(…) Le département accouche de 23% de chômeurs, de 9% de maladies chroniques, de 42% de pauvreté, de 80% de personnes âgées isolées… “. Il mettait aussi en avant la hausse du nombre de ré-hospitalisations chez nos gramounes, une triste réalité qui n’a visiblement pas l’air d’émouvoir les autorités sanitaires. “Si nous avons au- tant de ré-hospitalisations, c’est parce qu’il n’y a pas d’évaluation globale de la santé du gramoune.

Les patients rentrent donc chez eux, décompensent avec un autre organe et sont finalement ré-hospitalisés. Certains patients de plus de 70 ans le sont jusqu’à quatre fois en six mois”, déplore Mona Kanaan, directrice de la société PEBCS, en attente depuis 11 ans d’un agrément HAD.

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La Réunion compte plus de 120 000 personnes de plus de 60 ans.